dimanche 13 mars 2011

Le guide complet de l'urinothérapie

C'est étonnant de ne pas entendre parler davantage de l'urinothérapie. J'en ai eu vent il y a quelques années dans le (feu et regretté) trimestriel Nouvelles Clés. L'article parlait du périple d'un homme condamné par la médecine occidentale, qui avait fait le tour le monde des médecines alternatives, pour finir par se guérir en buvant sa propre urine. A l'époque cela m'avait fort impressionnée.

Coen van der Kroon a entrepris le récit de L'Elixir de vie Guide complet d'urinothérapie Jouvence éditions et nous livre en prime un index par maladies.

De l'acné, à l'asthme, en passant par le cancer, les calculs rénaux, la cataracte, les coups de soleil, le diabète, les engelures, la fatigue, la lèpre, la mononucléose, les problèmes vaginaux, le paludisme, les rhumatismes, la sciatique, le sida, le scorbut... (j'en passe) et jusqu'au vieillissement, l'urine semble être le remède à toutes les pathologies.


Qu'elle le soit ou qu'elle ne le soit pas, il faudrait des études sérieuses sur la question, mais celles-ci peinent à être réalisées faute d'intérêt mercantile pour les financer. Cependant, cette médecine naturelle existe depuis des millénaires en Inde où elle a un caractère sacré et se pratique aussi aux Etats Unis et en Europe.

Ce qui est convaincant est justement la gratuité de ce traitement et son extrême simplicité :
boire et/ou se masser avec le milieu de son urine (éliminer le début et la fin) récupérée le matin dans un bol en terre idéalement (l'extrait du Damar Tantra Shivambu Kalpa Vidhi)

Cette pratique influencerait l'humeur et le caractère, ferait changer de régime alimentaire afin d'éviter l'ingestion de substances nocives et entretiendrait la santé. La perception plus saine de nous mêmes jouerait sur un plan psychologique apportant un sentiment de liberté physique et mentale, facteur de guérison.

L'urine n'est pas un déchet même si elle est le résultat d'un filtrage du sang. C'est un produit sain, stérile et antiseptique qui constitue un purificatif actif contre la décomposition et la putréfaction. Elle contient 95 % d'eau, 2,5 % d'urée (un produit issu de la transformation des protéines) et 2,5 % d'oligo-éléments, de sel, d'hormones (un peu de cortisone naturelle) et d'enzymes.

Les reins filtrent 1700 litres de sang et le corps évacue deux litres d'urine par jour.

Ses propriétés régénératrices et anticancéreuses (grâce à une substance triméthyl-glyoxal qui détruit les cellules cancéreuses) sont ainsi énoncées parmi bien d'autres dans cet ouvrage très documenté dont je me contente de reprendre quelques bribes.

Sur le plan énergétique, l'urine serait un hologramme de fluides corporels sains ou malsains. Les informations émanant des fluides aboutiraient dans l'urine. Elles créeraient un effet homéopathique pour le corps qui l'aideraient à réagir.

A des niveaux plus subtils, Coen van der Kroon évoque la théorie de la transmutation selon laquelle le corps serait capable par des échanges énergétiques internes de transmuter certaines substances et molécules et la théorie de l'eau structurée. L'urine est une substance de type cristal liquide en raison des sels minéraux qu'elle contient.

"Concevoir l'urine comme une substance de type cristal liquide, contenant une grande quantité d'eau structurée, peut aider à comprendre ses vertus curatives".

Et son goût ? toujours salé, pour le reste, le goût de l'urine dépend de l'alimentation, il est recommandé de réduire la consommation de protéines animales ce dont la personne se rend compte très vite.

L'Elixir de vie,
Guide complet d'urinothérapie
de Coen van der Kroon chez Jouvence éditions.

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